Jardin du Luxembourg
Voyage et apprentissage

Écrire à Paris

Aujourd’hui, je vous écris pour vous parler d’écriture. D’écriture ?!, me direz-vous, Pas de voyage ?! Hé bien. Si. Je vais évidemment vous parler de voyage. En réalité, je vais vous parler des deux. Parce que le voyage au cœur de cet article a eu lieu dans le but premier d’aller écrire ailleurs. N’ayez pas peur! Embarquez avec moi, venez écrire à Paris!

Le voyage

Paris ?! Encore ?! Oui. Encore. Cette fois, je prends un covoiturage directement à Liège. Vous en conviendrez que c’est largement plus simple que mon épopée vers Bordeaux. Ce covoiturage a été, lui aussi, très sympa. Un des passagers a dormi tout du long mais j’ai beaucoup parlé avec l’autre passager et le chauffeur (qui rentrait chez lui pour le week-end).

Toujours est-il que… TADAAAA! Je suis à nouveau à Paris! Et pas n’importe quel jour! Le 31 octobre 2016, le jour de la kick-off! Bon, je sais, je parle en énigmes aujourd’hui. Mais, vous allez voir, ça va s’éclaircir.

Étant donné que je suis à Paris, le plan est, évidemment, de rejoindre Dédé (qui, entre Tours et Paris, a fini par se résigner : le boulot est dans la capitale). Mais je suis largement à l’avance. Je traîne donc, profitant du soleil, dans les Jardins du Luxembourg. Je dois dire que c’est assez chouette comme endroit pour lézarder.

Métro et tour, Paris
Est-ce la tour Montparnasse ? En tout cas, c’est le métro!

C’est entre la gare et la tour Montparnasse que je rejoins ma plus vieille amie qui, avant de nous lancer dans cette nouvelle aventure (pour moi), tiens à me montrer quelque chose. Elle m’entraîne vers la gare et, là, surprise! Une énorme fresque tout droit sortie du monde de Harry Potter, suivie d’une petite exposition sur l’un des quais. On se marre déjà bien mais… il est temps d’aller chercher des provisions! Après tout, on doit tenir toute la nuit. Pourquoi ?

Direction la kick-off! Bon. OK. Je vous explique. Ça se passe la nuit du 31 octobre au 1er novembre, chaque année. L’idée c’est qu’un tas de gens un peu fou se réunissent pour faire connaissance avant minuit. Et puis ils se lancent tous ensemble dans le NaNo dès minuit.

Le NaNo ? Quésaco ? Le NaNoWriMo (ou NaNo pour les intimes) est un challenge que l’on se donne à soi-même : écrire un roman de 50.000 mots sur le mois de novembre. Quand je vous disais qu’on était tous un peu fou!

C’est donc comme ça que j’atterris, grâce à Dédé, à une soirée qui me permet de rencontrer d’autres passionnés d’écriture et que j’enchaîne, dès minuit, pour une loooooooongue nuit d’écriture. Quand je vous dis que j’ai voyagé pour écrire ailleurs! Bref, je vous passe les détails : entre le thé, les milles petites choses à manger que tout le monde a apporté, les dizaines d’ordinateurs qui surchauffent et les fous-rire entre les Word Wars, je ne vois pas le temps passer.

Place à Montparnasse
Quelque part entre la gare et la tour Montparnasse

Quand le jour se pointe, que les paupières tombent, que l’excitation est retombée mais que la joie et la fierté sont au rendez-vous, il est temps de rentrer. C’est donc après un train (avec d’autres NaNoteurs, ces fous du NaNo) puis un tram (et un bus? Je ne sais plus…) que nous voici chez Dédé. Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas vraiment pris la peine de visiter son appart’. Nous nous sommes simplement effondrées au lit. Silence radio.

Quand nous émergeons, nous partageons nos impressions, nos écrits, notre joie. Et puis, pour moi, le NaNo c’est la première fois! Pour Dédé, la deuxième. Malheureusement, le temps nous est déjà compté. Il va falloir que j’aille retrouver mon covoit’ pour rentrer en Belgique! C’est ainsi que je dis, encore une fois, au revoir à Dédé.

Petite anecdote du retour : parmi les passagers de mon covoiturage, il y avait le même gars que celui avec qui j’avais parlé à l’aller. Les coïncidences sont drôles parfois.

En résumé ? Je suis descendue sur Paris pour écrire. Et, franchement, à part ça, on ne peut pas dire que j’aie fait grand chose!

Ce que ça m’a apporté

NaNoWriMo

Ma première expérience de NaNo que je renouvelle chaque année depuis! Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai toujours aimé écrire. Pourtant, je n’écris presque plus jamais, par manque de temps. Le fait de participer au NaNo chaque année me permet donc de pratiquer cette activité, créative tout autant que récréative, au moins une fois par mois et ce, assez intensément. Et ça, c’est cool! Parce que, quand on veut vraiment faire quelque chose, on finit toujours par trouver du temps.

Et n’oubliez pas : rêvez, voyagez et soyez vous-même!

À bientôt,

Amandine

PS : Est-ce que, pour vous aussi, voyager et écrire, ça va de pair ?

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4 commentaires

  • Dédé

    Hihi encore un article sur Paris ! 😀

    Comme tu le sais, écrire et voyager va toujours de paire pour moi !
    Quand je ne rédige pas un carnet de voyage (qui peut être très très précis – voire fini des semaines après le retour…), ce que je vois, les personnes que je rencontre… m’ont souvent inspiré ou débloqué sur des problèmes que j’ignorais même avoir sur mes histoires ! il y a beaucoup de scènes clés de mes projets qui me sont « apparues » en voyage.
    Et puis, comme dans ton article, il y a le fait même de se déplacer pour écrire chez les uns chez les autres, en groupe dans des cafés ou lors de gros événements comme le Nano…

    Écrire c’est la vie ! Non ! Voyager c’est la vie ! Attends… Écriyager c’est la vie !!!

    • Amandine Bertrand

      Aha j’aime le concept d’être « débloqué sur des problèmes que j’ignorais même avoir sur mes histoires »! C’est tellement le principe du voyage dans son ensemble 😀
      Donc je plussoie : Écriyager c’est la vie 😉

    • Amandine Bertrand

      Mon premier roman est « fini ». Il doit encore passer une ou deux phases de relecture/correction mais je n’en aurai pas le temps avant octobre/novembre 2021… En tout cas, je ne mets pas la priorité dessus jusque là. Sinon, j’ai plusieurs romans avec différents états d’avancements qui attendent, tout comme le premier, que je mette la priorité sur l’écriture dans ma vie.
      Si le concept du NaNo t’intéresse, il faut savoir que le « vrai » mois est systématiquement en novembre mais il y a également des « NaNo Camp » (sur le même site) les mois d’avril et juillet. L’idée de ces camps c’est que tu définis toi-même tes objectifs et ton type d’écrit (et pas « juste » un roman de 50000 mots) 🙂

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