
3 conseils pour ne pas devenir une intelligence artificielle
Une fois n’est pas coutume, je vais aujourd’hui parler technologie. Plus précisément, je vais parler de l’intelligence artificielle. Ça peut vous paraître sorti de nulle part par rapport à mon sujet de prédilection qui est, évidemment, le voyage et ce qu’il peut nous apporter. Mais, après tout, coder fait partie de mon quotidien dans mon doctorat et l’IA touche un peu tout le monde. Alors c’est parti pour ces trois conseils pour ne pas devenir une intelligence artificielle!
Intelligence artificielle (IA)
Tout d’abord, qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Je pense qu’on pourrait facilement faire un blog entièrement consacré à cette thématique et je ne vais donc parler ici que très brièvement des grands principes.
Globalement, il s’agit d’un processus informatique qui permet de donner une réponse à un problème. La particularité de l’IA, c’est la façon dont la réponse est calculée. En effet, après avoir fourni au programme des données, celles-ci vont être utilisées pour apprendre ou pour déduire de façon logique quel type de réponse est approprié ou probable. Ça peut paraître obscure mais l’idée est qu’une machine puisse « réfléchir » de façon à peu près similaire à un cerveau humain.
Au delà des livres et films de sciences-fiction que l’on peut trouver sur ce type de technologie, l’IA fait déjà partie de notre vie de tous les jours. Dans ce que l’on retrouve communément, on peut penser notamment à la reconnaissance vocale sur nos téléphones ou autres « appareils intelligents » ou encore à la reconnaissance d’image que l’on peut utiliser avec notre ami Google. Je me limite ici volontairement à ces deux exemples communs mais l’IA touche tous les domaines auxquels on peut penser (l’économie, la médecine, les jeux vidéos,…).
Mais alors, me direz-vous, si une machine peut déjà réfléchir, comment faire pour nous différencier de l’intelligence artificielle ? Ça tombe bien, c’est le sujet du jour!
Ne pas devenir une intelligence artificielle
1) Rester sensible à ses émotions
On peut dire tout ce que l’on veut, les émotions n’ont rien de logique. Étant scientifique, je suis évidemment pour une certaine réflexion lorsque je fais face à un problème. Il me faut une logique derrière la majorité des actions que j’entreprends. Pourtant, je suis aussi quelqu’un qui se laisse porter par ses envies et ses émotions. Je vous laisse donc imaginer le nombre de combats auxquels j’ai assisté entre ma tête et mon cœur. À ce stade, je dirais que c’est devenu une de mes spécialités.



Et donc, du coup, lorsqu’une décision, petite ou grande, doit être prise, des fois on écoute sa tête, des fois on écoute son cœur, ses émotions. Pour les chanceux, les deux sont d’accord. Mais, parfois, de façon tout à fait objective, deux solutions sont équivalentes. Celle que l’on choisira sera donc plus guidée par nos émotions que par notre logique.
Un exemple bête ? Vous êtes chez vous et vous voulez mettre de la musique. Vous avez le choix entre deux CD que vous adorez (oui, j’écoute encore des CD). Pourquoi choisir l’un ou l’autre ou même les deux l’un à la suite de l’autre et leur ordre ? (Je vous l’avais dit, exemple très bête.)
Bref, les émotions ne sont pas logiques et chacun réagit différemment selon son expérience, son vécu et ses goûts. C’est donc quelque chose qui nous distingue de l’intelligence artificielle!
2) Tenir compte de sa personnalité
C’est assez proche du premier point et, pourtant, différent. Même si notre personnalité peut évoluer au cours de notre vie, elle est beaucoup plus stable que nos émotions. Et donc, une solution logique face à un problème peut ne pas être adapté à notre personnalité.



Je vais essayer de trouver un exemple un peu moins bête. Imaginons qu’à la fin de nos études, alors qu’on postule depuis perpète à toutes sortes de jobs, on se retrouve avec deux réponses positives de deux entreprises différentes pour deux postes différents. Le premier poste utilise une grande partie des savoirs que nous avons accumulé pendant nos études et, en plus, il est bien payé. Le deuxième poste utilise des compétences annexes mais pas complètement déconnecté de notre domaine d’étude (c’est pourquoi on avait quand même postulé) et est payé correctement mais moins que le premier job.
Si l’on considère ces deux options de façon tout à fait objective, il n’y a pas photo : la premier poste est le plus adapté. Maintenant, ajoutons un élément supplémentaire à ces critères objectifs. Dans le premier job, on a pas mal de responsabilités et, dans le deuxième job, on en a moins. Ainsi, selon notre personnalité, on va réagir différemment à l’idée d’avoir de grandes responsabilités. Ainsi, selon notre aversion ou notre recherche des responsabilités, on va peut-être confirmer que le premier poste est effectivement le plus adapté à qui l’on est plutôt que le deuxième. Ou, au contraire, on va remettre les autres critères dans la balance. Est-ce que la différence de salaire vaut cette pression qu’implique les responsabilités supplémentaires ? Est-ce que le fait de faire un travail un peu plus éloigné de ce que l’on a étudié en premier lieu est si problématique que ça ?
Finalement, la bonne décision ne sera pas quelque chose de basé seulement sur la logique. Selon la personnalité de chacun, peut-être qu’effectivement le premier poste sera la meilleure option. Mais peut-être pas.
À nouveau, la personnalité est quelque chose de très unique. Ainsi, si l’on en tient compte dans nos prises de décision, on évite d’être une intelligence artificielle.
3) Voyager
Vous l’attendiez, avouez-le! Oui, voyager permet d’éviter d’être une intelligence artificielle. Mais pourquoi ?



(Photo prise à Venise)
Voyager permet de multiplier les possibilités. En effet, lorsqu’on voyage, on va être en contact avec d’autres façons de réfléchir, d’autres points de vue et d’autres réalités. Ça peut nous aider à envisager les problèmes selon d’autres perspectives. Et lorsqu’on regarde différemment un problème, d’autres solutions peuvent apparaître. Des solutions qui seront peut-être plus en accord avec notre personnalité ou nos émotions.
De plus, en voyageant on sort de sa zone de confiance. Or, la logique et la réflexion se basent sur nos connaissances passées, mais aussi sur ces éléments que l’on considère comme sûrs et peu dangereux. Confortables. En prenant l’habitude de sortir régulièrement de sa zone de confort, on va avoir la possibilité d’envisager de nouvelles solutions qui, a priori, ne sont pas logique vis à vis de notre passé. Mais, comme je l’ai déjà expliqué, l’important c’est de vivre au présent. Peu importe les solutions que l’on peut envisager en tenant compte de nos expériences passées, il est bien de pouvoir trouver des solutions qui sont basées sur notre présent et sur ce que l’on veut pour notre avenir.
Et puis, voyager permet aussi plus facilement de se trouver et d’être réellement connecté à sa personnalité. Ce qui fait, évidemment, un parallèle avec les points précédents.
En conclusion
Je n’aurai que peu de mots, qui sont, finalement, les mêmes que j’utilise toujours. Ces mots sont adaptables à n’importe quel sujet car ils reprennent les éléments de bases pour se créer la vie de ses rêves, pour réaliser ses projets, pour surmonter les épreuves, pour continuer à avancer et, évidemment, pour faire d’un rêve une réalité. Ils sont donc tout-à-fait à propos pour ne pas devenir une intelligence artificielle! Ces mots, quels sont-ils ?
Rêvez, voyagez et soyez vous-même!
À bientôt,
Amandine
PS : Avez-vous d’autres idées ?
PPS : Cet article participe à l’évènement inter-blogueur : 3 conseils pour ne pas devenir une intelligence artificielle” du blog coder pour changer de vie.


3 commentaires
Dédé
Un bon rappel que l’imprévu (donc l’illogique) fait partie de la vie et qu’il faut s’y adapter !
Je suis d’accord avec tes conseils pour ne pas devenir une intelligence artificielle ! J’ajouterais peut-être, si on considère l’humain-intelligent-artificiellement comme quelqu’un qui agit aussi comme un robot : (ré)apprendre à penser par soi-même (mais pour ça il faut écouter ses émotions, ça rejoint ce que tu dis). Des choses qui peuvent sembler logiques parce que tout le monde le fait / le dit… mais qui, au fond, ne nous correspondent pas.
Amandine Bertrand
C’est vrai que réapprendre à penser par soi-même c’est un peu passer de humain-machine à humain! ^^
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