Haleakala sur Maui
Voyage et apprentissage

Un séjour sur Mars… ou Maui ?

Nous sommes début avril. Ça fait déjà deux mois que je suis arrivée sur Oahu. Même si j’ai encore des tonnes de choses à faire et à voir, il est temps de changer un peu d’air. À Hawaï, lorsqu’on change d’air, on change souvent d’île. C’est ainsi que je suis partie pour un long week-end sur Maui avec des gens de l’école.

Le voyage

Le passage d’île en île ne peut se faire que par avion. Aucun bateau n’est prévu pour les navetteurs. Ainsi, beaucoup de personnes vivant sur une île et travaillant sur une autre ont fait des avions leur mode de transport en commun favori. Il faut dire aussi que ça ne prend qu’une demi-heure, le voyage est rapide.

À mon arrivée sur Maui, la première chose qui m’a frappée c’est à quel point l’atmosphère était différente d’Oahu. Comme je l’ai déjà expliqué dans l’article sur mes quatre mois à Hawaï, c’est le cas pour chaque île. Mais, à ce moment-là, c’était tout nouveau et j’avais une sensation étrange.

La première chose que l’on a faite en arrivant sur cette île, c’est aller au parc national Haleakala. Ce parc tient une place important sur Maui car il s’agit de ses anciens volcans. Là, une surprise de taille m’attendait. En sortant de la voiture, je me suis retrouvée absolument gelée. Avec l’altitude et le vent, il faisait vraiment froid. Et puis, nous étions dans l’humidité des nuages.

Parc national d'Haleakala sur Maui
Dans le parc de Haleakala. Ou Mars avec des nuages.

Nous nous sommes donc mis à marcher, à la fois pour nous réchauffer et pour découvrir les paysages… et quels paysages! Nous nous sommes très vite retrouvés sur Mars. Si on imagine Mars avec des nuages évidemment. Nous avons marché près de trois heures mais nous aurions pu continuer indéfiniment je pense.

Forêt sur la route de Hana
Se cache-t-il quelque chose derrière ? Certainement que oui!

Le lendemain, n’a pas été avare en merveilles de la nature non plus. Nous avons fait la route de Hana. C’est une petite route serpentant le long de la côte sur une centaine de kilomètre jusqu’à Hana. Les gens voulant simplement prendre cette route auront déjà beaucoup de belles vues au grès de ses virages, montées et descentes. Mais la particularité de ce chemin réside dans la richesse des coins cachés à explorer.

Vue de la route de Hana
L’une des vues sur la route de Hana.

Combien d’arrêts avons-nous fait sur cette route ? Je n’en ai plus aucune idée. Beaucoup. Je me souviens de cascades incroyables, d’une forêt époustouflante, de plages cachées surprenantes avec le sable parfois noir, parfois rouge. J’ai nagé jusqu’au pied d’une chute d’eau malgré les remous, escaladé des rochers pour avoir une vue imprenable, observé la nature avec des yeux émerveillés. Bref, cette route, c’est une chasse aux trésors où tu ne peux que gagner.

Plage cachée
Après avoir grimpé, vue sur une plage de sable noir cachée le long de la route de Hana.

Enfin, dernier jour sur Maui. Cette journée était prévue pour se reposer, du coup direction une plage. Je ne sais plus du tout où on a été mais je me souviens très bien des rochers de 3 ou 4 mètres de haut qui se trouvaient dans l’eau. Et je me souviens aussi du « chemin » casse-gueule pour les escalader. Mais ce dont je me souviens le mieux, c’est de la sensation lorsqu’on saute du sommet pour atterrir dans l’eau.

Nous en avons également profité pour visiter Lahaina et un site historique proche avant de repartir vers l’aéroport. Un séjour court de seulement trois jours donc. Mais tellement intense.

Ce que ça m’a apporté

Carpe diem

Ce voyage m’a aidé à aller plus loin dans le lâcher prise pour vraiment pouvoir profiter du moment présent. À chaque seconde, je voulais graver chaque détail dans ma mémoire. Avec les années, ces détails se sont estompés mais pas les sentiments, la joie et l’émerveillement que j’ai ressenti. Lorsqu’on vit le présent à fond, qu’on ose repousser ses limites (comme de sauter dans le vide par exemple) et qu’on ne se tracasse pas du passé ou du futur, on peut dire qu’on vit vraiment.

N’oubliez pas de voyager.

À bientôt,

Amandine

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